Le Nepal, le pays de l'eternel "Peace and Love" |
"Look at meeeeeeee" / "Regarde moi bien dans les yeux!!" |
For our last day in Nepal, we took a short bus ride towards Lumbini, the birth place of Lord Buddha (born in 623 B.C). Our journey typified transports in the country: scrappy old bus, all windows opened, overcrowded, Indian/Nepalese music loud and hissing the horn while zigzagging between all sorts of vehicles (rickshaws, tractors, buses and trucks) to all sort of animals (dogs, cows, sheep or even pigs).
Lesson of driving in Nepal (might apply to India too):
Rule #1: use the horn
Rule #2: use the horn
Rule #3: eventually use the brakes
How to use the horn:
Uninterrupted long hiss: “just warning you, I am coming your way”
2 interrupted hisses: “Hey mate, how are things” (typically used when crossing another bus)
Unlimited uninterrupted hisses: “Get the f*** out of my way!!”
3 short hisses: “thanks for giving me the way at the very last second and avoiding a head-on collision”.
Tibetan prayer flags at Lumbini / Des drapeaux de priere tibetains a Lumbini |
For the rest, Lumbini was a bit disappointing, with some nice buildings with other in construction. But the grey sky did not help. We look forward to the warmth of South India.
What did we make of nearly 3 weeks in Nepal?
Nepal is a unique country by its geography: 9 of the world’s 10 highest peaks are there (with K2 in Pakistan). A whole year could be spent hiking in the most remote part of the country. Actually, there are talks of joining all the trekking routes so, one day we could cross the whole country from West to East by foot. And the sceneries are unforgettable and fascinating to watch. The mountain is the country main source of revenue, yet it is also the reason for its difficulties.
Roads are treacherous and regularly destroyed by floods are landslides during the monsoon season, causing death every year. Some regions are not accessible by road and so poorer (particularly the west). Transportation is done by food carried by porters who spend restless hours going up and down the mountain loaded like mules.
50% of the country’s population live under the poverty line. In cities, rubbish is in the street and people sometimes live between a pile of rubbish and sewage.
"La haine ne s'arrete pas par la haine. La haine s'arrete par l'amour. C'est une loi inalterable" Lord Buddha. |
In the countryside, conditions are more basic. In schools, children need of everything. And there is still some child labour, especially in the countryside.
Yet, despite the harsh weather conditions and the challenging terrain, Nepalese people are happy people. They are happy the way they live and, in villages, there is a great sense of community, with wedding celebrations moving from village to village. No-one judges anyone. People are very manual, spending days making plates made of leaves, making carpet and baskets out of bamboos or weaving linen. As heard by us, they seem to all sing well and know how to play instruments. But, as the country modernises, ancestral way of singing or telling stories tend to disappear as the young generation is not interested in learning old traditions.
Nepalese people are easy going: do things the Nepalese way means to take things easy. Power cuts happen several times a day every day and during the monsoon season, it can remain cut for up to 16hrs. Yet, they make no complains. Life may look uncomfortable to our standards but they are happy with it. We genuinely think Nepalese people are happy people and also very brave.
Nepal gave us the most profound human experience of this trip so far.
Pour notre dernier jour au Népal, nous avons fait une courte virée en bus vers Lumbini, le lieu de naissance de Bouddha (né en 623 avant J.C). Ce court voyage symbolisera les transports au Népal : bus tout pourri, toutes fenêtres ouvertes, musique népalaise/indienne à fond, bus surpeuplé zigzaguant à fond la caisse entre véhicules de toutes sortes (camions, rickshaws, tracteurs et camions) et animaux en tous genres (chiens, vaches, chèvres et des fois des cochons) le tout en klaxonnant.
D’ailleurs, parlons en….
Règle numéro un de la conduite au Népal (qui pourrait s’appliquer aussi à l’Inde) : klaxonner
Règle numéro deux : klaxonner
Quand toutes les autres solutions sont épuisées : éventuellement, freiner.
Comment utiliser le klaxon ?
Un long coup ininterrompu : « Attention, j’arrive vers toi »
2 coups brefs : « salut, ça va ? » (à utiliser quand on croise un autre bus)
World Peace Pagoda - Lumbini |
Nombre illimité de coups ininterrompus : « pousse toi, gros c ** »
3 coups brefs : « merci de t’être rabattu au dernier moment et avoir ainsi évité une collision de plein fouet ! »
Pour le reste, Lumbini était assez décevant: quelques beaux bâtiments, d’autres en construction. Mais le temps gris et frais n’a pas aidé à nous donner une bonne impression du lieu. Vivement la chaleur de l’Inde du Sud…
Que retenir de plus de 3 semaines au Népal?
Le pays est unique de par sa géographie: 9 des 10 plus hauts sommets du monde y sont présents (seul manque le K2, au Pakistan). On peut y passer une année entière à faire tous les chemins de randonnée et explorer les parties les plus isolées. Certains parlent déjà d’un chemin de randonnée unique joignant tous les bouts, permettant, un jour, de traverser le pays en largeur à pied. En attendant, les paysages sont fascinants et les montagnes majestueuses. Toutefois, même si les montagnes (et le tourisme) sont la principale source de revenue du pays, ce sont aussi sa principale cause de difficulté. Les routes sont dans un état épouvantable et régulièrement détruites par les inondations et glissements de terrain causés par la mousson, entrainant aussi la mort de nombreux népalais chaque année. Certaines régions sont inaccessibles par route, plus isolées et donc plus pauvres. Le transport se fait par porteurs qui arpentent monts et vallées pendant des journées entières chargés comme des mules.
Leaving Nepal on a rickshaw / Passer la frontiere avec l'Inde avec un rickshaw |
50% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. Dans les villes, ça pue, les rues sont jonchées de détritus et les gens vivent entre piles d’ordure et égouts a même la rue et les rivières. Dans les campagnes, les conditions sont encore plus basiques et, dans les écoles, les enfants ont besoin de tout pour profiter d’une éducation potable. Et il y a encore des enfants qui travaillent au lieu d’aller à l’école.
Toutefois, malgré le climat difficile certains mois de l’année et la géographie du pays, les népalais sont des gens heureux. Dans les villages, il y a une énorme solidarité et un grand sens communautaire, avec des cérémonies de mariage allant de village en village. Personne ne juge qui que ce soit : tout le monde s’amuse. Les népalais sont très débrouillards et manuels, passant des heures à faire des assiettes à base de feuilles de bananier, des tapis et des paniers à partir de tiges de bambou ou tisser des linges comme à l’ancienne. D’après ce que nous avons pu entendre et voir, ils savent plus ou moins tous jouer des instruments, chanter et danser. Mais, alors que le pays se modernise petit à petit, les traditions ancestrales tendent à disparaitre.
Les népalais sont des gens zen et relativement relax: la réponse népalaise à un problème est d’être cool. Les coupures de courant sont nombreuses et journalières (pendant la mousson, l’électricité peut être coupée pendant 16h d’affilée). Malgré tout, ils ne s’en plaignent pas. Leur vie peut manquer cruellement de confort à nos yeux mais, ils s’en contentent. Nous pensons sincèrement que les népalais sont des gens heureux, chaleureux et extrêmes courageux. Le Népal restera sans aucun doute une des expériences humaines les plus fortes du voyage pour le moment.
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