Saturday 31 December 2011

Sunset on Chowpatty beach, Mumbay, Dec 31 2011
Coucher de soleil sur Chowpatty, 31 decembre 2011


With Manoj: he saved our trip!
Manoj nous a veritablement sauve notre voyage!
The plan was simple: take a train to Jalgaon (we had the tickets booked through a travel agent), stay a night there (we had the hotel booked), leave first thing in the morning and take a ticket for the next train to Mumbai. The plan had worked well so far and had taken us thus far.
Views of Mumbai / Vues sur Bombay
So here we were on the train leaving Bhopal (with a delay of 1.5hrs) with an arrival in Jalgaon planned for around midnight. Things would change when we met our travel companions. In order to make it to Mumbai more quickly, they suggested we’d stay on the train all the way to Valsad, then take a 2.5hr train to Mumbai. Much quicker and better chance of success. We just had to convince the ticket collector (TC) to let us stay on the train.
While waiting for him, we had time to discuss the plan and checked/double checked it: “So, from Valsad, it’s only 2.5hrs to Mumbai, right? And there are many trains, correct?” At the last stop before Jalgaon, we managed to talk to the TC at the platform. His answer: “Valsad too far from Mumbai. Better chance of getting to Mumbai by leaving the train now and take Punjab Express in 1 hour”. No time to think but I had my doubts: “Can we buy tickets in Air Conditioning class (AC)?” “Yes, yes, Sir!” We had less than a minute to make the decision: we decided to leave the train where we were and take the train to Mumbai the next hour. We took our bags and went to the ticket office. “2 AC tickets for the Punjab Mail express to Mumbai, please”. “I am sorry Sir, no AC left, only second class” Train classes in India work like this: they have air-con carriages, or AC: First class AC or 1AC, 2AC (2 berth system) and 3AC (3 berths). Next class down was sleeper, same as 3AC but no air-con. Last but not least is second class: a packed carriage with about 10 times the allowed carriage capacity with people standing the whole trip (sardines in a tin having too much space in comparison). There was no chance we would travel in this class for 8 hours.
We look very much exhausted on this picture!!!! And we were that 31st of
December 2011/
Nous avons l'air vraiment crevé sur cette photo. Nous l'étions véritablement
en ce 31 decembre 2011
This was a bad surprise and a crushing blow: we believed what the Indians had told us, but realised that, as they were keen to help us, they put us in a bad situation: we were in the middle of nowhere in the middle of the night not knowing what to do. We should have known this: Indian people seem keen to help but communication was difficult at times: we were struggling with their accent and sometimes their English was barely OK. And they have this habit of answering every question with a “Yes” or “No problem”. They want to help us and don’t want to hurt people by saying “No” or they simply misunderstand us. Either ways, our guys gave us erroneous information and here we were: in a s***hole way past midnight we had to make a decision, go on the train and stand up for 8 hours or stay overnight and try our luck the next morning. We took the more sensible option and stayed in a nearby hotel (after the rickshaw overcharged us 40 rupees for a 200m ride to drop us by the world’s worst and most miserable hotel). We had reached rock bottom nervously: the last few days of logistical nightmare and bad advice by some Indian people had their toll on us… And we were not enjoying the prospect of being stuck in this kip for the New Year…
But India has this: one great day follows a horrible one. The country is extremely dirty as well as it is incredibly beautiful. It is a constant game between the 2 extremes, Love and Hate.
We wasted no time and left our miserable hotel to try our luck at the ticket office. The answer was another blow: all trains to Mumbai in AC classes were fully booked for the day. We had to set up a new plan, or be stuck in this place for another day… So we tried our luck.
We took a second class ticket for the next train and hopped on the train…in a higher class, hoping to stay in the corridor and pay whatever fine was due. And that’s were our fortune changed.
We quickly met with Manoj, a young Indian guy, who invited us to share his seat with him. And we spent the next 8hrs seated and enjoying his company (having paid a small fine for staying in a higher class than our ticket allowed in the meantime). This was bliss. The sceneries also changed and the weather has got warm.
And here we were…At 17.09, we arrived in Mumbai, checked in the first hotel, took a cab to Chowpatty beach right on time for a beautiful sunset.
After the nightmare of the last few days, this was Heaven. 2011 ended on a High, and 2012 is promising to be more exciting and challenging.
Happy New Year!

PS: we apologize to all the Indians we have upset by reacting violently in the last 2-3 days
Le plan était tout simple: prendre le train jusqu’à Jalgaon (on avait les tickets), y rester pour une nuit (l’hôtel était réservé), partir dès l’aube et prendre nos places dans le prochain train en partance pour Mumbai/Bombay. Ce plan avait plutôt bien marché jusque-là.
Nous voilà donc dans le train quittant Bhopal avec 1h et demie de retard avec une arrivée prévue à Jalgaon vers minuit. Les évènements allaient prendre une tournure un peu différente dans le train : afin de rejoindre Bombay plus rapidement et facilement, nos compagnons de voyage indiens nous conseillent de rester dans le train jusqu’à sa destination finale à Valsad et de là, prendre un train vers Bombay. Plus facile et plus de chance de réussir. Il fallait juste demander l’autorisation du contrôleur (« Ticket Collector » ou bien TC). Dans l’attente de son passage, nous avons le temps de vérifier ce plan : « Ce train va bien jusqu’à Valsad, correct ? Et de là, nous serons à 2h et demie en train de Bombay, avec pleins de trains de disponibles, correct ? »
Dernier arrêt avant Jalgaon: nous trouvons enfin le TC et sa réponse nous surprend. « Valsad trop loin, train depuis ici mieux. Descendre train et prendre Punjab Mail express dans 1h vers Bombay ». Nous avions nos reserves toutefois : « Pourra-t-on avoir des billets en classe Air-Con (AC) ? » « Yes, yes, yes, Sir, pas problème ! »
Juste le temps de prendre nos sacs et quitter le train pour un changement de plan de dernière minute et nous nous retrouvons au guichet de la gare : « 2 tickets pour le Punjab Mail express vers Bombay ». « Sorry Sir, plus de ticket en AC, seulement deuxième classe ». Les trains en Inde ont plusieurs classes : Climatisé (Air-Con ou « AC »), le niveau variant de première classe (« 1AC »), deuxième (avec des couchettes pour 4, ou « 2AC ») ou troisième classe (6 couchettes ou « 3AC »). Vient ensuite la « Sleeper », similaire à la 3AC mais non climatisé. La classe la plus économique était la « Seconde classe » ou s’entassent les indiens, avec 10 fois plus de personnes que la capacité ne l’autorise (le genre de vidéos qui caractérisent l’Inde dans les reportages montrant des trains surpeuplés). Autant dire que même des sardines dans une boîte de conserve ont plus de place et hors de question de rester debout pendant 8h.
Mauvaise surprise…Ces Indiens voulaient nous aider et nous les avons cru : malheureusement, ils nous ont mis dans une situation difficile. C’est un peu le problème que nous avons avec les Indiens. Ils ne répondent jamais à nos questions par la négative (Ont-ils peur de nous froisser ?) et ont des fois des problèmes à nous comprendre (comme pour nous) et répondent parfois sans comprendre notre question. Peu importe la raison, les informations que nous avons eues étaient erronées, nous étions dans une situation délicate avec un choix à faire : prendre ce ticket et avoir les pires 8h de train ou rester ici la nuit et retenter notre chance le lendemain. Nous avons pris la décision la plus sage et avons trouvé l’hôtel le plus pourri de l’histoire de l’univers (après que le rickshaw nous ait escroqué de 40 roupies pour une course de 200m). Hors de question de rester dans ce taudis et l’idée de rester bloqués dans ce trou paumé pour le nouvel an nous hantait (et nous n’avons pas fermé l’œil de la nuit). Et nerveusement, nous étions au fond du trou.
Mais l’Inde a ce côté unique et magique : après une journée cauchemardesque vient une journée magnifique. Ce pays est très sale comme il est coloré et magnifique. Ce sont toujours deux extrêmes en conflit : l'Amour et la Haine.
Le matin du 31, nous n’avons pas perdu une seconde. Au guichet de la gare, malheureusement, tous les trains vers Bombay sont complets en « AC ». Alors, nous jouons notre va-tout : nous prenons un billet « seconde classe » et montons en classe supérieure (Sleeper), espérant rester dans le couloir et payer une amende. Et la chance a tourné.
Rapidement, nous faisons connaissance avec Manoj, un jeune Indien, qui, très gentiment, nous invite à s’asseoir près de lui. Nous passons ainsi les 8 heures suivantes assis à discuter avec lui : Manoj est une personne d’une très grande gentillesse et a littéralement sauvé notre voyage vers Bombay (même s’il a fallu payer le contrôleur une amende de quelques centaines de roupies pour rester). Quel bonheur ! Les paysages aussi ont changé et le temps est devenu plus tropical.
Ca y est…..A 17h09, nous arrivons à Bombay. Juste le temps de prendre une chambre à l’hôtel d’en face, nous sautons dans un taxi pour admirer le magnifique coucher de soleil sur la plage de Chowpatty, face à la mer d’Arabie.
Apres le cauchemar de ces derniers jours, nous étions au paradis. L’année 2011 s’achève sur une bonne note et l'année 2012 s’annonce plus excitante encore !
Bonne année 2012!

PS: Nous voudrions nous excuser auprès des tous les Indiens que nous avons envoyé "bouler" ces derniers jours.

Thursday 29 December 2011

Deepika and Lokesh, our travel companions / Deepika et Lokesh, nos compagnons de voyage

At last a comfortable seat / enfin un siege confortable
Our problems started in Varanasi. All the trains to Mumbai were fully booked weeks ahead, even the emergency tickets. In order to make some progress, we decided to travel on short distances in sleeper class (low class). First stop: Khajuraho, 1 day of travel, 200km done. Second stop: Jhansi, another day, another 200km. But our progress is desperately slow. It’s not the “How” or “If”…but “When”??? When are we going to reach Mumbai???
Our stop in Jhansi was taken from the TV program “Hotels from Hell” with all the ingredients that you hate about a hotel: dirty, smelly, very noisy, small rooms, cold showers, rude staff and very expensive (but it was 11.30pm and that was the only place recommended by the LP). On the plus side, they win the award of the worst price to quality ratio ever. I have been struggling with a bad diarrhoea for days (I knew I should not have taken that second pancake in Varanasi!) but am surprisingly in good spirit. On the other hand, Agnes’s intestines are still rock solid but she’s entered into her second phase about India: total rejection. India is definitely testing us to the full!
At dawn, we took our luggage and left. At the train station, we went through the always disorienting ticket booking service. Still no joy with direct trains to Mumbai but we managed to get a train to Bhopal (which was entering the station as the clerk handed over our tickets). No time to think, running from one side to the platform to the other (looking for carriage #C16 which happened to be C/6). We had no idea in what class we were but were greeted by a steward offering snacks and lunch. Nice to have a comfortable service for a change! In Bhopal, our hotel is the complete opposite from the night before: clean, quiet, nice rooms, polite staff and cheap. Bhopal seems a nice place (judging by the temples and mosques we can see from our balcony) and we deserve a treat…
But, it’s a long way to Mumbai...

Tout avait commencé à Varanasi. Tous les trains vers Bombay étaient pleins et pour au moins une semaine. Alors, pour avancer, nous prenons le train sur de courts trajets et en classe économique. Premier arrêt : Khajurâho, 1 jour de voyage, 200km parcourus. Deuxième arrêt : Jhansi, 1 jour de plus, 200km de plus. Mais que c’est long ! Le problème n’est pas vraiment de savoir « comment » ou bien «si» mais « quand » ?? Quand allons-nous arriver à Bombay ?
Notre arrêt à Jhansi vaut bien la palme du pire hôtel de l’Histoire: sale, bruyant, puant, chambres minuscules et plus cher que les autres. Mais à 23h30 et sans aucune autre adresse recommandée par notre cher Lonely Planet, nous n’avions pas le choix. Au moins, il gagne le prix du pire rapport qualité/prix de l’histoire de l’humanité !
Ca fait plusieurs jours que je traîne une mauvaise diarrhée (je n’aurais pas dû reprendre de cette crêpe aux bananes à Varanasi, je le savais !) mais le moral est excellent ! Agnès, par contre, a toujours les intestins solides comme de la pierre mais est entrée dans sa deuxième phase par rapport à l’Inde : rejet total. L’Inde est en train de nous tester sous toutes les formes.
Nous sommes partis dès l’aube vers la gare de train toute proche, où nous avons testé le déroutant système de réservation de train indien qui varie selon les gares. Toujours pas de ticket pour Bombay mais nous obtenons 2 tickets vers Bhopal (qui nous sont remis alors même que le train entre en gare). Pris de panique, nous avons arpenté le quai en long et en large à la recherche du wagon numéro C16 (alors que c’était C/6) et entrons dans le train sans savoir dans quelle classe nous sommes. Nous sommes accueillis par un steward nous proposant snacks et boissons. Très belle surprise pour une fois !
L’hôtel à Bhopal se trouve être l’opposé total de la nuit précédente: propre, calme, belles chambres, excellent service et pas cher. Bhopal a l’air d’être une jolie ville (avec des vues sur des temples et mosquées depuis notre balcon) alors on va se faire plaisir.
Mais que la route vers Bombay est longue !

Wednesday 28 December 2011

Temples in Khajuraho carved with Kamasutra representations / Les temples de Khajuraho possedent des bas-reliefs
Coming to India for the very first time can be a stressful experience. One tiring aspect is the way Indian people approach you with the aim of taking you to their shop/rickshaw/boat, hotel/restaurant/massage parlour (and sometimes rip you-off). We have been in India for a week now and we have been improving our speech in response to the incessant harassment by Indian people, especially in Varanasi. Here are some examples of dialogues between them and us:
1.       The classic example
“Hello my friend, how are you today?” (sometimes accompanied by a handshake and a big smile)
-Good! How are you?
“Where are you going today?”
-Not sure yet
“Do you want to go to a nightclub?”
-I am afraid, my girlfriend is sick and I have to take care of her.
“I see…Maybe later I come to pick you up. Which hotel do you stay?”
-Hem, I forgot the name. It’s somewhere over there…
“And now, you going to restaurant? Maybe I can follow you and wait for you outside so I can show you my shop afterwards?”
-That won’t be necessary, and we don’t know where we’ll go. We just arrived in town and we don’t know what to do yet.
“Maybe I can show you around, I also have rickshaw! Very cheap for the day!”
-I don’t think so, we are just happy to walk for now to get some fresh air.
“My brother has a restaurant nearby, very good food and very cheap. Tea only 20 rupees!”
-We are just happy to walk along, thank you.
“Maybe later? I’ll wait for you!”
-(no answer)
 2. The easiest reply
“Hello Sir, maybe you want to buy Kama sutra book?”
-No, thanks, we’ve already tried all the positions, we don’t need any teaching, thank you!
“(Smile on the guy’s face!)”
3.       The most stupid
(While walking along the banks of the Ganges in Varanasi)
“Hello Sir, do you want to go in my boat on the river? Very cheap, only 20 rupees!”
-I am sorry, but my girlfriend is sea sick, I don’t want her to puke on your boat (note: the river was actually dead flat)
“(Bemusement on the guy’s face)”
4.       The they-are-more-clever-than-you-think scenario
Sometimes, we ignore people and speak French together until the moment they start speaking French to us (Damned!). Sometimes, we envy Chinese people or South Africans!
5.       The pearl
“Hello Sir, how are you today, where are you from?”
-We are from Ireland (continuing our way)
“I see you are wearing a shirt from Iceland. I have Icelandic coin. Maybe I can show you in my shop and you can give me some rupees for it?”
Let’s stop on this case for a minute: not only did the guy recognize the Icelandic flag on the jersey I was wearing (even in Europe, nobody ever recognizes it!) but he also claimed he had in his possession some Icelandic Krone!! Too big to be true!!! US$, OK… Euros, OK…. But Icelandic Krone??? Not a chance! We did not try our luck and went our way:
-Sorry, we don’t know the conversion rate!
6. The last resort
As soon as we arrived at Khijubaho train station at 6am, people were waiting for us at the platform offering lift and “cheap hotel, my friend!”. That was enough… I put my earplugs and went my way shouting: “Can’t hear you!!! Can’t hear you!!!”

And, by the way, why did we go all the way to Khajuraho? It is the place with temples decorated with the world famous Kama Sutra statues. After the phallus museum in Iceland, this was another exotic place to visit (note: please contact us for the uncensored version)!

Kamasutra is used to transcend the evils of the world and achieve
enlightenment or nirvana. L'exercise du Kamasutra permet de se debarrasser
des demons et d'atteindre l'illumination ou nirvana.
Une arrivée en Inde peut s’avérer une expérience particulièrement stressante. Les Indiens sont gentils, mais ils peuvent être un peu fatiguant quand ils essaient de nous rabattre à tout prix vers leur magasin/rickshaw/restaurant/bateau/salon de coiffure ou de massage. Nous avons désormais une semaine d’expérience en Inde et notre discours en réponse à leurs sollicitations commence à être bien rodé. Voici quelques exemples de dialogues entre eux et nous : 
1.       Le scénario classique
« Bonjour mon ami ! Comment vas-tu aujourd’hui?” (accompagné d’un grand sourire et d’une poignée de main forcée)
-Ca va, et toi ?
« Que vas-tu faire aujourd’hui? »
-Sais pas encore.
« Peut être que je peux t’emmener dans une discothèque ? »
-Je suis désolé, ma copine n’est pas très bien, on prend juste l’air. 
« Peut-être plus tard, je passe te chercher à ton hôtel. Quel est le nom de ton hôtel? Et à quelle heure ? »
-Oh, je me souviens plus du nom. Un hôtel par là-bas…
« Veux-tu aller au restaurant ? Mon frère a un restaurant juste à côté (comme par hasard !). Pas cher !»
-Ca ne sera pas nécessaire, nous ne savons pas trop quoi faire pour le moment. Nous venons d’arriver et on voudrait juste se poser.
« Peut-être je peux vous faire visiter la ville avec mon rickshaw, je suis aussi chauffeur de rickshaw (comme par hasard !) »
-Non merci, on veut juste marcher pour le moment.
« Plus tard? Je t’attends ici, OK mon ami ? »
-(pas de réponse) 
2.       La réponse la plus facile
« Bonjour Monsieur, vous voulez peut-être acheter un livre sur le Kama Sutra? »
-Non merci, on connait toutes les positions, on les a toutes essayées, mais merci quand même !
« (sourire du vendeur) » 
3.       La réponse la plus stupide
Sunset view from our hotel / Vue sur le coucher de soleil depuis notre hotel
(En marchant sur les bords du Gange a Varanasi)
« Bonjour, Voulez-vous monter dans mon bateau pour remonter la rivière ? Pas cher, juste 20 roupies »
- Je suis désolé, mais ma copine a le mal de mer et je ne voudrais pas qu’elle vomisse dans votre bateau (Note : la rivière était en fait d’un calme plat) 
4.        “Ils ont réponse a tout”
Certaines fois, nous avons ignoré leurs appels en prétendant ne pas comprendre l’anglais et en parlant notre langue maternelle…jusqu’au moment où ils se mettent à nous parler en français. Des fois, on aimerait être Chinois ou Hollandais.
5.       La perle
«Bonjour, quel est votre pays (d’où venez-vous ?) »
-D’Irlande (tout en continuant notre chemin)
« Je vois que vous portez le maillot de l’équipe d’Islande. J’ai une pièce de monnaie islandaise dans mon magasin. Je peux peut être vous la montrer pour l’échanger en roupies ? »
Ce cas de figure mérite une attention toute particulière :
1.       Comment a-t-il reconnu le drapeau de l’Islande (même en Europe, personne ne le connait !)
2.       Comment peut-il avoir en sa possession une couronne islandaise en plein milieu de l’Inde ?? Des Dollars, OK. Des Euros, OK… Des livres Sterling à la rigueur…mais des couronnes islandaises ?? C’était trop beau pour être vrai mais nous n’avons pas voulu en savoir plus…
-Nous ne connaissons pas le taux de change, désolé. 
6.       Et si vous avez épuisé tout votre stock d'ideés:
En arrivant à Khajuraho à 6h du matin (les paupières encore lourdes), des rabatteurs nous attendaient sur le quai dès notre descente de train, nous harcelant pour monter dans leur rickshaw et aller à leur hôtel. C’est était trop, j’ai mis mes boules-quies et ai continué mon chemin en criant « j’entends rien, j’entends rien !! » 

Mais au fait, qu’est-ce qu’on est allé faire a Khajuraho ? Cet endroit est connu à travers le monde pour des temples aux sculptures uniques : celles du Kama Sutra. Et après le musée du phallus en Islande, c’est une nouvelle destination insolite à mettre à notre palmarès (pour la version non-censurée, veuillez nous contacter)!

Saturday 24 December 2011

Sunset on the river Ganges / coucher de soleil sur le Ganges

Notre geolier et guide
The Eternal Fire can be seen in the background towards the centre of the
image. EVen though we have a more close-up view of it, we thought it was
not appropriate to show it.
Le Feu Eternel est visible vers le centre de l'image. Mais impossible de
montrer l'immontrable. Vous ne verez pas ce que nous avons vu de pres.

While people celebrate the birth of Christ at home, we decided to come to the place where people celebrate death. Varanasi is the holiest place in the whole of India where people come from all around the country to die, have their body burnt (at least, those who can afford it) and their ashes put in the Ganges river. The bodies are burnt with what they call a “Holy Wood”, expensive to purchase. This fire is called the Eternal Fire and it never dies, burning all night long (and has been for more than 300 years). They are two type of burial along the Ganges River. On the south, people who died after an accidental death (or a crime) are burnt in an industrial way. They are believed to have a bad karma so they can’t be burnt with the Holy Wood. On the other hand, people who died of a natural death can be burnt north of the river. The ashes are then put into the Ganges river, now very polluted indeed. They are an exception for kids younger than 15 years old and pregnant women. As they as seen as pure, they can’t be burnt. They are just put into the water after their death as well as animals as they are sacred.
How can you see it is a Holy place? Easy, it is packed with temples (with a stairwell leading to the river, the whole area being called a “Ghat”); even each house has its own temple. Moreover, you can feel it. Being on a boat on river Ganges, overlooking the temples you can experience it. It is a highly spiritual place. People go there to bathe and wash their clothes.
People bathing near a "Ghat"
Baigneurs pres d'une "Ghat"
We took a boat ride to get a sunset view to the city. They even took us to the Eternal Fire place, where corpses were burning. Agnes decided to stay in the boat while I was shown around (it was atrocious enough for her from where she was). Wise choice. You could see dead bodies, some burning on a huge fire, people were mourning. I’ll never forget the atmosphere in the air: it was death, everywhere, it was like in a bad horror movie and it was heavy, too heavy for me. It took me a while to leave it all behind me. Agnes, on the other hand, could not get rid of an ashy taste in her mouth.
In Varanasi, we have experienced it all: it’s noisy, crowded, it smells of scent and sewage, it’s dirty and colourful, people harass you as soon as you leave your hotel, traffic in a rickshaw is like a computer game whose goal is to avoid everything that crosses the street without using the brake (and they always win!)…All your senses are working and it is mentally exhausting at the end of the day. Only people who have been to India before can understand this feeling. Having been to India before definitely helped me take the kind of detached approach necessary to survive this. Agnes is still in her discovery phase.
With India, we are entering the very hard-core of travelling.

Cows, a familiar sight / Des vaches, une scene habituelle
Towards Dasasvamedha Ghat / Vers Dasasvamedha Ghat
Alors que les gens célèbrent la naissance du Christ chez nous, nous avons décidé d’aller là où l’on fait des cérémonies funéraires. Varanasi est l’endroit le plus spirituel et sacré d’Inde où les gens affluent de tout le pays pour y mourir et y être incinéré avec leurs cendres jetées dans le Gange. Les corps sont brulés dans ce qu’ils disent être un « bois sacré », utilisant un « feu éternel », qui brûle nuit et jour, depuis près de 300 ans. Il y a deux types de cérémonies. En amont de la rivière, ceux qui sont morts de façon accidentelle (ou après un acte criminel) sont incinérés de façon industrielle dans un espace fermé. Selon les croyances indoues, une personne dotée d’un mauvais karma meurt de façon accidentelle. Son corps ne peut-être brûlé avec du bois sacré. D’un autre côté, les personnes mortes naturellement sont incinérées en aval de la rivière, à ciel ouvert et aux yeux de tous. Il y a une exception pour les enfants de moins de 15 ans et les femmes enceintes : purs, ils ne peuvent pas être incinérés. A l’aide de lourdes pierres, leurs corps sont immergés dans la rivière avec ceux des animaux (perçus comme sacrés).
Janki Ghat
Nous avons fait un tour en bateau pour profiter des vues sur les « Ghats » qui bordent la rivière lors du coucher de soleil. A quoi peut-on voir qu’il s’agit d’un endroit sacré? Facile. Les temples s’accumulent sur le rivage du Ganges (avec des escaliers donnant sur la riviere, le tout portant le nom de « Ghat »), de plus chaque maison possède son propre temple. De plus, on peut ressentir une certaine spiritualité se dégager du lieu. Sur un bateau faisant face aux temples, on peut en faire l’expérience. Varanasi est un lieu hautement spirituel.
On nous a amené voir le Feu Eternel où les corps sont brulés. Agnès a décidé de rester dans le bateau pendant qu’on me montrait les lieux (c’était déjà atroce de là où elle était!). Bonne décision. J’ai vu des morts transportés sur des brancards en bambou, des corps en train de brûler, et des gens pleurer. Je n’oublierai jamais l’atmosphère pesante des lieux : ça sentait la mort, partout et tout ça était lourd, très lourd. Il m’a fallu plusieurs heures pour laisser ces impressions derrière moi. Agnès, de son côté, avait un gout de cendres dans la bouche dont elle n’arrivait pas à se débarrasser.
A Varanasi, l’expérience est totale: c’est bruyant, surpeuplé, ça sent l’encens et les égouts, c’est extrêmement sale et coloré en même temps, les gens nous sollicitent sans arrêt pour nous emmener dans leur magasin des que vous mettez le pied dehors, la circulation est chaotique (prendre le rickshaw est comme dans un jeu ordinateur ou il faut éviter les animaux, gens et autres véhicules sans utiliser le frein, et les indiens gagnent à tous les coups !)… Tous nos sens sont agressés et c’est mentalement épuisant. Seuls ceux qui sont déjà allés en Inde peuvent comprendre. Etant déjà allé en en Inde m’aide énormément à me détacher de tout ce qui se passe autour de moi et survivre atout ce qui se passe. Agnès, elle, est encore dans sa phase de découverte.
Mais en Inde, nous entrons dans le dur du voyage !
Passage de frontiere vers l'Inde.
India is home of TATA group. Tata trucks are beautiful!/
Le groupe Tata est indien. Leurs camions sont superbes!
It was time to leave Nepal. Just one last stop at the local shop to resupply in toilet paper and spend our last Nepalese rupees on souvenirs. The guy had no toilet paper but was offering some baby wipes or Kleenex instead. He would have sold us anything that guy! We took a rickshaw to complete the 6km to the border. Our driver beamed with joy when I gave him my last 100 rupee notes, which nearly tripled his fare! Nepalese really are happy people.
Sonauli was the quickest and weirdest border crossing ever. There was no more than 10m between the two borders and the gates were wide opened. After leaving the Nepalese border post, we literally had to ask for the Indian desk. It was actually 100m AFTER the border in the middle of the bazaar, with a simple wooden table and 3 clerks reading their newspapers. No queue, no questions asked, no bag scanning, nothing. We could have left Nepal and literally enter India without going through immigration and no-one would have been bothered. Weird…
After 3 hours on the bus, we reached the city of Gorakhpur with an arrival in typical Indian fashion: the bus stopped wherever it could, people harassing us, the noise (and the abuse of horn), the smell (rubbish everywhere with the sewage running on the street, dogs, cows and rats living amongst the rubbish), people everywhere, no pavements, the traffic chaos… That was Nepal times 100. Inside the train station, we were greeted by…a cow! Agnes managed to get a train ticket by using the supposedly easier desk for women only (even though she still had to show some elbows!) and we jumped into an intercity train, the least comfortable train of the whole of the trip so far (the window would not shut). 6hrs later, we arrived at night in Varanasi and were greeted at the station by…another cow, head inside a bin at a platform. Welcome to crazy India!


That kid sells street food instead of going to school.
He cried at the back of the shop, wiped his tears and came back to work. /
Cet enfant travaille. Il pleurait au fond de son magazin, puis il est retourne
courageusement a son poste.
Il était temps de quitter le Népal. Juste le temps de racheter du papier toilette dans un magasin du bazar et dépenser nos dernières roupies népalaises. Le gars n’avait pas de PQ mais était prêt à nous vendre des kleenex ou des serviettes pour bébé en échange. Il nous aurait vendu n’importe quoi ! Nous avons pris un rickshaw pour faire les 6 km nous séparant de la frontière. Et notre chauffeur était rayonnant quand nous avons donné nos derniers billets de 100 roupies, ce qui triplait presque sa course. Les népalais sont vraiment des gens heureux
Sonauli a été le passage de frontière le plus rapide et le plus bizarre qui soit. Il n’y a pas plus de 10m entre les 2 barrières qui étaient grandes ouvertes (au moins, les deux pays ne se détestent pas !). Apres avoir passé la douane népalaise, il a fallu demander ou était la douane indienne. Il fallait en fait marcher encore 100m APRES la frontière pour trouver un bureau entre deux magasins dans le bazar, avec un vieux bureau en bois et 3 employés en train de lire leurs journaux. Pas de queue, les bagages ne sont pas passés au scanner, pas de questions, rien. On aurait même pu passer la frontière en rentrer en Inde sans que personne ne s’en rende compte. C’était journées portes ouvertes. Bizarre.
Apres 3h de bus, nous arrivons dans la ville de Gorakphur avec une arrivée dans le plus pure style indien: le bus s’arrête là où il peut, les gens nous sautent dessus dès la sortie du bus, le bruit (et les klaxons constants), les odeurs (les ordures et les égouts à même la rue), les animaux (chiens, vaches, rats), pas de trottoirs, des gens partout, une circulation chaotique… C’est le Népal puissance 10. A l’intérieur de la gare, nous sommes accueillis par des centaines de gens assis un peu partout par terre et…une vache ! Agnès a réussi à prendre un billet de train en utilisant la file pour femmes, soi-disant plus facile (mais elle a quand même dû faire du coude !) et nous montons dans un intercity express, le train le plus inconfortable du voyage (la fenêtre ne fermant pas). 6h plus tard, nous arrivons à Varanasi pour être accueilli sur le quai par…une vache, tête dans une poubelle.
Bienvenue en Inde, ici, c’est de la folie!

Friday 23 December 2011

Le Nepal, le pays de l'eternel "Peace and Love"
"Look at meeeeeeee" / "Regarde moi bien dans les yeux!!"
For our last day in Nepal, we took a short bus ride towards Lumbini, the birth place of Lord Buddha (born in 623 B.C). Our journey typified transports in the country: scrappy old bus, all windows opened, overcrowded, Indian/Nepalese music loud and hissing the horn while zigzagging between all sorts of vehicles (rickshaws, tractors, buses and trucks) to all sort of animals (dogs, cows, sheep or even pigs).
Lesson of driving in Nepal (might apply to India too):
Rule #1: use the horn
Rule #2: use the horn
Rule #3: eventually use the brakes
How to use the horn:
Uninterrupted long hiss: “just warning you, I am coming your way”
2 interrupted hisses: “Hey mate, how are things” (typically used when crossing another bus)
Unlimited uninterrupted hisses: “Get the f*** out of my way!!”
3 short hisses: “thanks for giving me the way at the very last second and avoiding a head-on collision”.
Tibetan prayer flags at Lumbini / Des drapeaux de priere tibetains a Lumbini
For the rest, Lumbini was a bit disappointing, with some nice buildings with other in construction. But the grey sky did not help. We look forward to the warmth of South India.
What did we make of nearly 3 weeks in Nepal?
Nepal is a unique country by its geography: 9 of the world’s 10 highest peaks are there (with K2 in Pakistan). A whole year could be spent hiking in the most remote part of the country. Actually, there are talks of joining all the trekking routes so, one day we could cross the whole country from West to East by foot. And the sceneries are unforgettable and fascinating to watch. The mountain is the country main source of revenue, yet it is also the reason for its difficulties.
Roads are treacherous and regularly destroyed by floods are landslides during the monsoon season, causing death every year. Some regions are not accessible by road and so poorer (particularly the west). Transportation is done by food carried by porters who spend restless hours going up and down the mountain loaded like mules.
50% of the country’s population live under the poverty line. In cities, rubbish is in the street and people sometimes live between a pile of rubbish and sewage.
"La haine ne s'arrete pas par la haine. La haine s'arrete par l'amour. C'est une
loi inalterable" Lord Buddha.
In the countryside, conditions are more basic. In schools, children need of everything. And there is still some child labour, especially in the countryside.
Lumbini park is an holy site dedicated to promote peace in the world.
Some countries have their own buddhist temple./
Le park de Lumbini est un site sacre dedie a promouvoir la paix dans le
monde. Certains pays ont ici leur propre temple bouddhiste.
Yet, despite the harsh weather conditions and the challenging terrain, Nepalese people are happy people. They are happy the way they live and, in villages, there is a great sense of community, with wedding celebrations moving from village to village. No-one judges anyone. People are very manual, spending days making plates made of leaves, making carpet and baskets out of bamboos or weaving linen. As heard by us, they seem to all sing well and know how to play instruments. But, as the country modernises, ancestral way of singing or telling stories tend to disappear as the young generation is not interested in learning old traditions.
Nepalese people are easy going: do things the Nepalese way means to take things easy. Power cuts happen several times a day every day and during the monsoon season, it can remain cut for up to 16hrs. Yet, they make no complains. Life may look uncomfortable to our standards but they are happy with it. We genuinely think Nepalese people are happy people and also very brave.
Nepal gave us the most profound human experience of this trip so far.

Pour notre dernier jour au Népal, nous avons fait une courte virée en bus vers Lumbini, le lieu de naissance de Bouddha (né en 623 avant J.C). Ce court voyage symbolisera les transports au Népal : bus tout pourri, toutes fenêtres ouvertes, musique népalaise/indienne à fond, bus surpeuplé zigzaguant à fond la caisse entre véhicules de toutes sortes (camions, rickshaws, tracteurs et camions) et animaux en tous genres (chiens, vaches, chèvres et des fois des cochons) le tout en klaxonnant.
D’ailleurs, parlons en….
Règle numéro un de la conduite au Népal (qui pourrait s’appliquer aussi à l’Inde) : klaxonner
Règle numéro deux : klaxonner
Quand toutes les autres solutions sont épuisées : éventuellement, freiner.
Comment utiliser le klaxon ?
Un long coup ininterrompu : « Attention, j’arrive vers toi »
2 coups brefs : « salut, ça va ? » (à utiliser quand on croise un autre bus)
World Peace Pagoda - Lumbini
Nombre illimité de coups ininterrompus : « pousse toi, gros c ** »
3 coups brefs : « merci de t’être rabattu au dernier moment et avoir ainsi évité une collision de plein fouet ! »
Pour le reste, Lumbini était assez décevant: quelques beaux bâtiments, d’autres en construction. Mais le temps gris et frais n’a pas aidé à nous donner une bonne impression du lieu. Vivement la chaleur de l’Inde du Sud…
Que retenir de plus de 3 semaines au Népal?
Le pays est unique de par sa géographie: 9 des 10 plus hauts sommets du monde y sont présents (seul manque le K2, au Pakistan). On peut y passer une année entière à faire tous les chemins de randonnée et explorer les parties les plus isolées. Certains parlent déjà d’un chemin de randonnée unique joignant tous les bouts, permettant, un jour, de traverser le pays en largeur à pied. En attendant, les paysages sont fascinants et les montagnes majestueuses. Toutefois, même si les montagnes (et le tourisme) sont la principale source de revenue du pays, ce sont aussi sa principale cause de difficulté. Les routes sont dans un état épouvantable et régulièrement détruites par les inondations et glissements de terrain causés par la mousson, entrainant aussi la mort de nombreux népalais chaque année. Certaines régions sont inaccessibles par route, plus isolées et donc plus pauvres. Le transport se fait par porteurs qui arpentent monts et vallées pendant des journées entières chargés comme des mules.
Leaving Nepal on a rickshaw / Passer la frontiere avec l'Inde avec un
rickshaw
50% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. Dans les villes, ça pue, les rues sont jonchées de détritus et les gens vivent entre piles d’ordure et égouts a même la rue et les rivières. Dans les campagnes, les conditions sont encore plus basiques et, dans les écoles, les enfants ont besoin de tout pour profiter d’une éducation potable. Et il y a encore des enfants qui travaillent au lieu d’aller à l’école.
On our way to India / En route vers l'Inde
Toutefois, malgré le climat difficile certains mois de l’année et la géographie du pays, les népalais sont des gens heureux. Dans les villages, il y a une énorme solidarité et un grand sens communautaire, avec des cérémonies de mariage allant de village en village. Personne ne juge qui que ce soit : tout le monde s’amuse. Les népalais sont très débrouillards et manuels, passant des heures à faire des assiettes à base de feuilles de bananier, des tapis et des paniers à partir de tiges de bambou ou tisser des linges comme à l’ancienne. D’après ce que nous avons pu entendre et voir, ils savent plus ou moins tous jouer des instruments, chanter et danser. Mais, alors que le pays se modernise petit à petit, les traditions ancestrales tendent à disparaitre.
Les népalais sont des gens zen et relativement relax: la réponse népalaise à un problème est d’être cool. Les coupures de courant sont nombreuses et journalières (pendant la mousson, l’électricité peut être coupée pendant 16h d’affilée). Malgré tout, ils ne s’en plaignent pas. Leur vie peut manquer cruellement de confort à nos yeux mais, ils s’en contentent. Nous pensons sincèrement que les népalais sont des gens heureux, chaleureux et extrêmes courageux. Le Népal restera sans aucun doute une des expériences humaines les plus fortes du voyage pour le moment.
 
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