Thursday, 13 October 2011

On the BAM Railway : 60 hours on the train (part 2) / sur la route du BAM : 60 heures de train (partie 2)…

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Arrivee a Komsomolsk / View from our hotel in Komsomolsk
Tynda's factory next to the train station / L'usine de Tynda
Tynda- Komsomolsk (Oct 8-9)


The next day, we left our train at Tynda (very dull-looking place and experienced probably the worst toilets at the train station) to take another one to Komsomolsk. No drunken lads on board, just 2 middle-aged women with us. On the other hand, the scenery is quite boring: hundreds, thousands of miles of leafless Taiga and rivers.
With Evgeny
With Katarina / Avec notre traductrice / interprete (anglais & chinois)
Since we left Moscow, we had been travelling over 8000km by train and haven’t met a single person who spoke some bits of English. And that was in the middle of Eastern Siberia that we least expected to find one. Her name was Kate (Katerina), a 21 year old student, aspiring to be a translator, speaking near perfect English. Her dad is a miner and her mum is a teacher and she was going back to Komsomolsk for studying. She made our communication with Russians a lot better. At the start last evening, I was invited by Evgeny over shots of Russian Cognac. In the Russian tradition, drinking the Vodka (or any other spirit) is a way of breaking the ice and get to know each other better. And, apparently, after 4 bottles, there is no need for an interpreter, as everyone speaks each other’s language fluently (so they say!). We stopped at 2 bottles (I even attempted to slow down offering some beer after the first bottle…Big Mistake! In Russia, one must never drink lower than the first bottle!). I did not have a good first impression when I met Evgeny the first time: he had strong traits like Russian people sometimes have, but he appeared to be a very nice guy. A fisherman, he told us a lot about fishing in Russia (we are even invited to come back to Siberia in the summer for fishing).  For example, there are red caviar (the more expensive, only found in fished in the Volga) and black caviar (found in all other rivers).
The entertainment on board was in stark contrast with the boring scenery outside. And the train was doing an average speed of 40km/h, even dropping to 35km/h and stopping at the most remote train station. That’s in one of them, in the middle of the night (and unable to find the sleep, mainly because of the lack of Air-con in the carriage) that I went to venture on the platform. I met with 4 young Russian girls that went completely hysterical when I told them I was “Fransous” (French), even taking pictures with me. Even the wagon manager had to come to calm them down. I wonder what reaction I would have had, had I said I was from Ireland? 

Le lendemain, nous sommes arrivés à Tynda (une ville assez moche, avec usine qui crachait de la fumée puante à 100m de la gare, qui a elle-même les pires toilettes de Russie) pour reprendre un train vers Komsomolsk-Na-Amure. Plus de gens bourrés comme compagnons de voyage. Cette fois ci, ce sera deux dames d’une quarantaine d’années. D’un autre cote, les paysages sont assez monotones : de la taïga (en veux-tu, en voilà !) sur des centaines, des milliers de km.
Depuis que nous avons quitté Moscou et voyage sur 8000km en train, nous n’avons pratiquement pas rencontre de personnes parlant anglais. Et ce n’est pas en plein cœur de la Sibérie Orientale que nous nous attendions à en trouver une.
Elle s’appelle Kate (Katerina), une étudiante en langues qui aspire à être traductrice et qui parle un anglais presque parfait. Elle est fille de mineur et de professeur et retournait à Komsomolsk pour reprendre ses études. Elle nous a aidés à communiquer avec les autres passagers et pour la première fois, on comprenait tout ce qu’on nous disait !
En début de soirée, je suis invite par Evgeny à boire le Cognac russe. Dans la tradition russe, boire la vodka (ou tout autre alcool fort) est un moyen de briser la glace et de mieux se connaitre. Et, apparemment, après 4 verres, plus besoin d’interprète : chacun parle la langue de l’autre couramment (c’est ce qu’ils disent en tout cas !). On s’est quand même arrêté à 2 bouteilles (que j’ai essayé de couper avec de la bière…Erreur !!! En Russie, descendre en degré d’alcool ne se fait pas !).
Quand j’ai rencontré Evgeny, je n’ai pas eu de bonne première impression: il avait des traits assez forts comme les russes ont des fois. Mais il s’est révélé être quelqu’un de très bien. Etant pêcheur, il nous a raconté plein de choses sur la pêche en Russie. Par exemple, le caviar rouge (qui se trouve dans les poissons de la Volga) sont plus chers que le caviar noir (qui, lui, se trouve chez les poissons d’autres rivières).
Le divertissement à bord contrastait avec les paysages d’une grande monotonie. Et le train n’allait pas plus vite que 40km/h (descendant même jusqu’à 35km/h, avec des arrêts a toutes les gares… car on a eu tout le temps de calculer ça !). Et c’est à une de ces gares, au cœur de la nuit, et ne trouvant pas le sommeil (due principalement à la chaleur suffocante dans le wagon) que je suis sorti prendre l’air. La, je tombe sur 4 jeunes adolescentes, qui sont devenues complètement hystériques quand je leur ai dit que j’étais « Fransous » (Français), en venant même à prendre des photos avec moi. Même l’intendant du wagon a dû descendre pour les faire taire. Quelle aurait été la réaction si je leur avais dit que je venais d’Irlande ? 

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