Rakiura Trek - Stewart Island, the southermost and 3rd inhabited island New-Zeland Rakiura route: la troisieme ile du pays et la plus au Sud (apres, c'est l'Antarctique!) |
According to this road sign, we have a chance to see Kiwis! Attention, traversee de Kiwis imaginaire! |
There are many hiking routes in New-Zealand, but only 9 are officially called “Great walks”. First one on our list: the Rakiura route on Stewart Island, a small Island south of Bluff and a short ferry ride away. The island is also the main habitat of the Kiwi, this elusive wingless bird, typical of New Zealand so this was our chance to spot it. The trek usually takes 3 days/2 nights for 36km and is ranked as “easy” on the Richter scale (joke). The first day was bright and the sceneries awesome, going through rainforest while following creeks and crescent shape beaches. It’s actually on one of them where we set up camp for our first night. Maori beach was huge and we had it all for ourselves (well…until another 2 campers arrived, but that was it!). According to the information we put together, Kiwis would come out at dusk and the beach would be a good place to spot them. So, at around 8pm, we left our tent. Quickly, we reached the beach and Agnes started waving at me, making gestures signifying “silence”. There were 4 birds on the beach! They had long beaks and were moving by foot only. We could not believe our luck! There were Kiwis! Quietly, we hid behind bushes, trying to get a good spot. We took some photos, even videos. We followed them for 300m, trying to get closer, but they were going away from us. Still, we were super excited and looking forward to revealing our story to the world, proudly showing our pictures saying “Yes, WE have seen the elusive Kiwi, the mystery bird!”….until the birds we were following spread their wings and flew away. Our dreams were shattered. We found out that they were Oyster Catchers. Still, we had a good laugh, reflecting on how ridiculous we had been. Kiwis….what were we thinking?
Our second day was pretty miserable: it rained all day and we finished the day drenched wet. The track was muddy most of the way and all our boots and trousers were completely dirty. We ended up the day at the camping ground talking to the other brave campers, a couple of biologists from California. They could tell us what bird there is from its whistle. The next morning, they told us that some of the whistle we heard during the night were those…of kiwis! We suspected that but, rather than going out in the cold of the night, we decided to stay in the comfort and warmth of our sleeping bags. We had missed our opportunity.
Dancing with the inner part of the tent Agnes jouant avec l'interieur de la tente...et ca l'amuse! |
Relaxing - 2 steps away from Maori Beach / Apres la marche, un peu de repos |
Finally, our last day was much better, allowing us to finish the trek on a high and enjoying some great sceneries. And, after completing the 36km, we gave ourselves a treat: a comfortable hotel (with huge parrots visiting our balcony) and a nice meal: a nice cold beer and a battered blue cod, possibly the best Fish and chips we have ever had. That blue cod is the tastiest and tenderer piece of fish we haven’t eaten for a long time (since Isafordur in Iceland). We will remember this one for a long time to come. While eating we discussed with an inhabitant of Steward Island, the very chatty Zak. He told us that the bartender was also in charge of the Oban’s petrol station. There are more than 400 inhabitants on the island and most of them have two jobs.
At 8:30 am it was time to leave that small paradise, so we took the boat back to the main land. The ocean was really rough and Agnes (as usual) got motion sickness that caused her to vomit on board. We are now continuing our journey to the Fiordland…
Ben is Relaxing - Maori Beach Ben se reposant sur la plage Maori |
The suspended bridge - end of Maori Beach Pont suspendu au bout de la plage Maori |
La Nouvelle-Zélande, c’est bien connu, est un paradis des randonneurs. Il y a de nombreux sentiers de randonnées, dont 9 sont classées « Grandes randonnées ». La première sur notre liste : la Route Rakiura sur l’ile de Stewart, a une heure en Ferry de Bluff. L’ile se trouve aussi être l’habitat du Kiwi, cet étrange oiseau sans ailes et symbole de la Nouvelle-Zélande. C’était donc une chance unique de l’observer en pleine nature. Cette rando prend 3 jours/2 nuits sur 29km et est classée « Facile » sur l’échelle de Richter (humour!). Pour notre premier jour en rando, le temps était plutôt bon et le sentier passait par des endroits absolument incroyables, à travers une forêt tropicale tout en suivant des criques et des plages en forme de croissant de lune.
Maori Beach |
"KIWIS!!!!!!!!!" "No! Oyster Catchers" / Des kiwis? Heu, non... |
C’est sur l’une de ces plages que nous avons établi notre campement pour la nuit. La plage Maori était immense et nous l’avions pour nous seuls (enfin.. jusqu’à ce que deux autres campeurs arrivent, mais après eux, ce fut tout !). A partir des informations que nous avons pu rassembler, des kiwis viendraient ici à la nuit tombée pour se nourrir dans les hautes herbes qui bordent la plage, ce serait donc l’endroit idéal pour les observer. Donc, vers 8h du soir, nous sommes sortis de notre tente pour partir en expédition. En quelques pas, nous étions sur la plage et Agnès m’a interpellé en faisant de grandes gestuelles pour me faire venir et m’ordonner le silence. Il y avait 4 oiseaux sur la plage! Ils avaient de longs becs et ne se déplaçaient qu’en marchant. Quelle chance! Des kiwis ! Nous nous déplacions en silence, cachés derrière les hautes herbes, essayant de trouver un meilleur endroit pour les observer. Nous avons pris plein de photos et même des vidéos. Nous les avons suivi sur presque 300m, mais nous nous rapprochions d’eux, plus ils s’éloignaient. Nous étions super-excités à l’idée de révéler notre histoire au monde entier, montrant fièrement nos photos : « Oui, nous avons vu l’un des oiseaux les plus difficiles à repérer dans la nature, l’un des plus mystérieux aussi! »… surexcités… jusqu’à ce que les oiseaux déploient leurs ailes et volent vers le large !!! Nos rêves/illusions se sont alors écroulés. Nous avons appris plus tard qu’il s’agissait d’ ”oyster catchers” (mangeurs d’huitres). Nous avons toujours encore le fou-rire en repensant a cette anecdote, car nous sommes mis dans une situation bien ridicule en tant qu’observateurs complètement amateurs d’oiseaux (bien loin d’être connaisseur du sujet… mais croyant fermement voir le bon animal quand il s’agissait d’un autre). C’était des kiwis, qu’est-ce que ça aurait pu être d’autre?
2nd Camp site - WET WET WET! / Deuxieme camp: trempe... |
Notre 2eme jour de rando aura été bien misérable : il a plu toute la journée et nous avons fini complétement trempés. La plupart du sentier était boueux ce qui a sali nos équipements. Nous avons terminé la journée au campement avec deux autres campeurs, un couple de biologiste californien spécialisés dans l’ornithologie. Ils pouvaient nous dirent quel oiseau c’était rien à partir de leur sifflement. Le matin suivant, ils nous ont dit que l’un des sifflements attendus en début de soirée était celui du Kiwi. Ils y avaient deux sifflements bien distincts que nous avions entendus : l’un était celui d’une petite chouette et le second était le kiwi. Apres quelques jours passes en forêt, nous parvenons à reconnaitre les sifflements. Ces deux-là étaient nouveaux, nous avions donc prêté l’oreille. Nous nous disions bien que l’un d’entre eux était celui du kiwi, mais nous avons préféré rester dans la chaleur de nos sacs de couchage et ne pas sortir quant bien même il faisait nuit nuire dehors. Encore une opportunité de ratée!
3rd Day- 3eme jour |
Notre dernier jour de rando aura été meilleur au point de vue temps, nous permettant de profiter des superbes vues et de finir sur une bonne note. Et au bout de 29km de randonnées, nous avons bien mérité un bon lit bien confortable et un bon repas : une bonne bière bien fraiche et un Fish&Chips inoubliable, de la morue bleue juste croustillante à point qui rivalise avec le délicieux poisson que nous avions eu à Isafjordur en Islande. On va se souvenir de ce plat pendant longtemps. Nous en avons profité pour discuter avec les locaux, et faire la connaissance du très bavard Zak. Tout le monde se connait dans ce village de 400 habitants et tous ont deux jobs (le barman, par exemple, est aussi pompiste a la station d’essence d’Oban). Le lendemain, nous reprenons le Ferry pour revenir sur la terre ferme (même si, elle-même, est une ile) ; la traversée aura été assez houleuse ce qui aura valu à Agnès de vider son café fraichement bu dans la poche prévue, heureusement, à cet effet… Nous sommes maintenant dans le Sud-Ouest dans les Fiordlands vers de nouvelles randonnées…
Kiwis look for food in the grass. "Come on, show up!" Les kiwis, soit disant, cherchent leur nourriture dans les herbes hautes.... Sortez de la, on vous attend! |
The ONLY KIWI we saw on Stewart Island Le seul kiwi qu'on verra, il est deja mort... |
Ha flûte, dommage pour les kiwis...
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