Monday, 14 March 2011

Leaving Uyuni.../Quitter Uyuni...

1 comment:
 
Uyuni s busy centre (clock not on time)
l actif centre ville d Uyuni (et Big Ben pas a l heure)

even the Police are partying
meme la police est de la fete
 We arrived in Uyuni on a Tuesday to find out that this was bank holiday: because of the carnival, everything was closed: No Banks, no ATMs, no Buses, no trains, nothing!
First problem: how do we get cash? We managed to exchange US Dollars and feed some of the group to keep us going until the next day (and, note for later: Dollar notes with the smallest tear are NOT accepted in some countries! In exchange for immaculate US$, they give us shitty Bolivian notes... Don't ask...). This kept us going until the next day (and the ATM was opened).
Carnival in Uyuni
Carnaval a Uyuni
Second problem: Uyuni is...how can we say...a shit place so no point staying any longer (and everyone was pretty desperate to go). Some people from our group had arranged a bus first thing in the morning. Well...by "arranged"...we mean "go to the agency where everyone is partying and drunk". They took their names and passport numbers and said "esta bien!". Naive tourists we were but try to make sense of things when you arrive in Bolivia in the middle of a carnival, hey??
Agnes with people from La Paz
They were unable to leave the next day (surprised??) because: 1. there was a fuel shortage 2. they were not on the passenger's list and 3. most drivers were drunk from the carnival party. The drivers apparently showed up and said "Sorry, i am too drunk to drive that bus today...". 
Always one step ahead, for us, we tried to book train tickets at the train station. To this day, we still have no idea what was going on in this chaotic ticket office, how to get tickets, whose turn it is, etc... so we gave up the train option and checked on buses.
Our travel agent Cordillera Travellers provided some reliable information we were all craving for and recommended an agency for buses to Villazon. We managed to get a ticket for 6am the next morning.
5.30am at our hostel: after 10 attempts to wake up the receptionist by ringing the bell at the reception, he finally came down and opened the main door and we were free to go and catch our bus. The bus leaves nearly on time and our driver seems sobre... Great news!
The bus was very basic: no safety belt, no toilets and we could hardly open the window... Bolivian so...
We left..on time and quickly realized how rough were the roads...very bumpy!
3 hours later, we had a first stop in Atocha. The driver leaves the bus and we understand he is back for 10am... We won't leave until 11am. The road to Tupiza was absoutely stunning, very mountainous.
Here is a Bolivian equation now: how do you get 50 people in a bus where there are seats for only 35? Get them in the corridor standing up for hours(we were kind enough to leave our seat to a woman and her 2 children).
Tupiza 3 hours later....Average speed 33km/h...and our bum in bits (not to mention our bladder). We were told to change bus to Villazon, no questions asked... Same deal bus worse... The bus was older, going very slowly uphill (the engine was doing a "I think i can do it....nearly there! One more effort!!"), more people in the corridor (and started fighting for space). Bolivian, so...
(Agnes): "No, the bus will no go inside this tunnel, it is too small!"
It was not of course, the Bolivian engineers calculated the height and width of the tunnel to the exact size of the bus (we could touch the walls of the tunnel)
(Ben): "This bus is even slower than the Ben-mobile" (no comment here for people who know the car...)
Another 3 hours later, we made it to Villazon, we left the bus to make our way by foot to the border. Two stamps later, we were at La Quiaca in Argentina, and this was the end of our Bolivian adventure.
Bolivia  litteraly blew us away. It was another world compared to Argentina and Chile. However, we had no time to immerse in the country, fully discover its rich culture and its people. It is a country so isolated and dificult to access that you have to deserve it. You have to take your time and, unfortunately, we did not have time. Shame!

Nous sommes arriveés à Uyuni un mardi, en plein jour ferié: à cause du carnaval qui se deroulait déjà depuis quelques jours, tout était fermé... Pas de banque, pas de distributeur de billet, pas de train...rien!
Premier problème: comment retirer de l'argent? Nous avons reussi a changer quelques Dollars en cash et alimenter un peu le groupe qui était à cours de monnaie (et qui c'est les plus organisés??). Note pour plus tard: les billets en Dollars doivent être immaculés, pas une seule déchirure, même de 0.05mm....Ils ne sont PAS acceptés en Bolivie! Par contre, une fois qu'on a reussi à échanger un billet impeccable, ils nous donne des bons vieux billets Boliviens tout pourris... Va comprendre! Mais ca nous a permis de terminer la journee en attendant que la banque ouvre le lendemain...
Deuxieme problème: Uyuni est...comment dire... un trou paumé et ne donne pas envie de s'éterniser (et tout le monde avait assez envie de partir...).  Certains avaient réservé des billets de bus pour le matin d'après. Enfin..."réservé"... Tout est relatif! Quand nous sommes allés à l'agence, tout le monde faisait la fete et était saoul. Et ils ont pris leurs noms et numéros de passeport sur un petit bout de papier.. "Esta bien!" qu'ils disaient... Bon, OK, on a peut-etre été naifs mais essayez d'arriver en Bolivie au milieu d'un carnaval et de comprendre ce qu'il se passe et on en reparle, hein??
Bref, nos amis se pointent le lendemain matin pour finalement ne pas partir le lendemain matin  (surpris??) car:
1. il n'y avait plus d'essence à Uyuni ce matin là,
2. ils n'étaient pas sur la liste des passagers et
3. la plupart des chauffeurs étaient encore bourrés à cause de la fete la veille. Les chauffeurs se sont pointés le matin pour dire: "Ah ben non, désolé, je suis trop bourré pour conduire!".
Toujours une longueur d'avance, nous avions décidé d'essayer le train à la grande et moderne station d'Uyuni! Du moins, le pensait-on! jusqu'à ce jour (presque une semaine apres), nous n'avons toujours aucune idée du moyen de réserver les billets de train, comment faire la queue, à qui le tour, etc... Bref, nous sommes vite sortis de ce chaos indescriptible pour retourner vers nos amis les bus...
A ce moment precis, nous avions besoin d'informations sures (quand, comment, avec qui...). Nous nous sommes tournés vers Cordillera Travelers, avec qui nous avions voyagé jusqu'à Uyuni. Ils nous recommendent une agence de bus à Uyuni et les billets sont pris pour le lendemain matin 6h vers Villazon.
5.30 ce matin là: nous sommes coincés dans le hall de notre hostel. Nous appuyons sur la sonnette de la reception pour que le concierge descende pour nous ouvrir la porte...Finalement, il descend, les yeux grogis...
Le bus part presqu'à l'heure et le chauffeur a l'air sobre. Bonne nouvelle!
Le bus est tres basique (pas de toilettes, pas de ceintures de securite, on ne pouvait meme pas ouvrir la fenetre, rien...) et la route pleine de trous (ca secouait sec!!). Un bus bolivien donc...
3h plus tard, premier arret à Atocha. Le chauffeur nous fait comprendre qu'on repart à 10h. Il est donc 10...euh non...11h quand on repart vers Tupiza. Les routes sont montagneuses et les paysages sublimes...
Petite équation Bolivienne: Votre bus contient 35 places assises et 50 personnes rentrent dans le bus... Ou mettez vous tout le monde? Dans le couloir (OK...trop facile...). Nous avons tout de meme laissé notre place a une dame et ses deux enfants.
Atocha
Tupiza 3 heures plus tard... Vitesse moyenne 33km/h... On nous demandé de changer de bus pour Villazon...pas le temps de poser de questions... Le bus est encore plus pourri et les routes aussi. On s'entasse à plus de 15 dans le couloir (et une altercation commence...). Bref, Bolivien!
Quelques morceaux choisis:
(Agnes):" On ne va pas passer par ce tunnel! Il est trop petit pour le bus!"
Heureusement non, les Boliviens ont bien calculé la taille du tunnel et le bus rentre juuuuuuste! On peut meme toucher les parois du bout du doigt.
(Ben): "ce bus est encore plus lent que ma Titine" (le moteur soufflait: "Je crois que je peux arriver au sommet de cette colline...je peux le faire!"). Note: c'est blague est plus rigolotte pour ceux qui connaissent la "titine" de Ben....
3h plus tard, nous arrivons a Villazon. Nous quittons la station de bus a pied pour passer la frontiere et passer cote argentin a la Quiaca.

Et c'est ainsi que se termine notre aventure Bolivienne... Malgre tout, la Bolivie nous a totalement emportes. Tout est infiniment différent de l'Argentine ou du Chili, mais nous n'avons malheureusement pas eu le temps de s'impreigner du pays, de la culture et de ses habitants. C'est un pays qui se merite (c'est un pays isolé et difficile d'accès). Il mérite qu'on prenne son temps pour le découvrir. Malheureusement, nous n'en avions pas. Dommage!

1 comment:

  1. ils ont l air simpas, ces petits Boliviens......pour un pays reculé ca fait plaisir! par contre, les bus apparemment.....bref vous avez tout dit...lol..que vous etes courageux!!!!Mais ca c est l' aventure!!!!!!!!!!!!!!!

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